Daubigny

Charles François Daubigny (1817-1878)

Paysagiste inspiré, le premier à s’être installé à Auvers dans les années 1860, Charles-François Daubigny fut d’abord influencé par l’Ecole de Barbizon.

Peu à peu au contact des autres artistes, sa vision de la nature évolua vers une sensibilité et une technique plus modernes. Il défendit avec vigueur la peinture impressionniste dont il fut le précurseur. Daubigny révolutionna la conception du paysage fluvial en peignant du milieu de l’Oise, sur son bateau-atelier, le Botin. Il naviguait en compagnie de son fils Karl, de son ami Corot et de bien d’autres jusqu’à la mer, en suivant les rives de la Seine.

A Auvers, il attira des élèves et des amis qui travaillèrent avec lui, sur le motif. Leurs œuvres témoignent de la vie rurale au 19ème siècle. Visions des fermes, des champs, de la rivière, de ceux qui en vivaient, de ceux qui s’y promenaient.

Il séjourna pendant 18 ans à Auvers nouant des amitiés durables avec ses voisins.
Van Gogh le cite abondamment dans sa correspondance, pour ses talents de graveur.
Son œuvre et le rôle qu’il a joué, honorent le patrimoine de la commune.

Le musée compte dans ses collections une centaine d’œuvres de Charles François Daubigny (gravures, peintures, dessins, plaques gravées et clichés verre se côtoient). En permanence, le musée  présente une trentaine d’œuvres de C.-F. Daubigny et de son fils Karl.

Liste des peintures :
Ile de Vaux, petit bras de l’Oise, 1870, Huile sur panneau
La Poule d’eau à Auvers-sur-Oise, 1874, Huile sur panneau
Le remorqueur près du Havre, Aquarelle
La haie basse, paysage animé, Huile sur panneau
La fête villageoise, Huile sur toile
Les moulins à Dordrecht, 1872, Huile sur toile
Le ruisseau du vallon, Huile sur toile
Paysage avec étang, Huile sur carton marouflée sur toile
Paysage idéal, 1839, Huile sur toile

Liste des eaux-fortes :
L’Arbre aux corbeaux, 1867
La Seine à Port-Maurin, 1876
Le Berger et la bergère, 1874
Le Verger, 1868
Les vendanges, souvenir du Morvan, 1865
Le Gué, 1865

Le Départ des hirondelles, 1843
Série Le Voyage en bateau, 1862 : Les Grenouilles, Le Mousse tirant le cordeau, le Mot de  Cambronne, Voyage de nuit, Les bateaux à vapeur, Avallant, A la recherche d’une auberge, Intérieur d’une auberge, Voyage de nuit, Le mousse à la pêche, Coucher à bord du Botin, Réjouissance des Poissons au départ du mousse, Le Départ, Le Bateau-atelier,
Le Cochon dans un verger, 1860
Le Buisson (d’après Ruisdaël), 1855
La Couronne de fleurs des champs, 1851
L’ondée, 1851
Le Satyre, 1850
Les Cerfs sous bois, 1850
Les ruines du château de Crémieu, 1850
Les baigneuses, souvenir du ru de Valmondois, 1846
Vu de Subiaco, 1838
Le Moine, 1838
Bord de rivière
Le lever du soleil, 1850
Lever de lune sur les bords de l’Oise, 1875
L’ondée, 1851
Les chevaux de halage, 1850
L’automne, 1848
Le marais, 1851
Soleil couchant, 1895
Environ de Choisy-le-Roi
Soleil couchant
Le Bac de Bezons
L’Orage
Le Gué du chien
La poule et ses poussins
Les iles vierges à Bezons
Les bords du Cousin
Plage de Villerville
Les cerfs au bord de l’Oise
Les marais
La Tonnelle
Les petits oiseaux
Les charrettes du roulage
Paysage

Dessins :
Les boeufs
Maison au bord de la rivière
Londres, le crystal palace, crayon gras
Carnet de dessins

Clichés-verre
Le bouquet d’aulnes, 1862
Effet de nuit, 1862
La rentrée du troupeau, 1862

Autographie :
Le troupeau de vaches, 1873

Plaques de cuivre :
Série Le voyage en bateau 1862 

Charles François Daubigny (1817-1878)

An inspired landscape painter, the first one to settle in Auvers in the 1860s, Charles-François Daubigny was first influenced by the Barbizon School.

Little by little, his vision of nature evolved towards a more modern sensibility and technique. He defended vigorously the Impressionist painting of which he was the precursor.Daubigny revolutionized the design of the fluvial landscape by painting from the middle of the Oise, on his workshop boat, << the Botin >>. He used to sail with his son Karl, his friend Corot and others to the sea, following the banks of the Seine.

In Auvers, he attracted students and friends who worked with him on the subject. Their works are testament to rural life in the 19th century. Visions of farms, fields, the river, those who lived, those who walked there.

He stayed for 18 years in Auvers forging friendships with his neighbors.

Van Gogh quotes him a lot for his engraving skills.

His work and the role he played, honor the heritage of the town.

The museum has in its collections a hundred works by Charles François Daubigny (engravings, paintings, drawings, etched plates and clichés). Permanently, the museum presents about thirty works of C.-F. Daubigny and his son Karl.